Actualités du CDI

LA PEUR : exposition de dessins

Par LARA DUCHER, publié le vendredi 3 février 2023 11:25 - Mis à jour le jeudi 9 février 2023 12:10
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Venez découvrir les oeuvres effrayantes réalisées par vos camarades au CDI dans le cadre des Journées de la Lecture ! De quoi vous faire frissonner...

Un grand merci à Sterenn, Océane, Eulalie, Auriane, Alaric, Lisa, Anaé, Carlyne, Balthazar, Lucie, Gaïa, Mathilde, Mathéo, Noélie, Gabin... et nos élèves anonymes d'avoir participé !

 

N'hésitez pas à venir au CDI à partir du LUNDI 6 FÉVRIER pour voir ces chefs-d'oeuvre d'un peu plus près... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

UNE NUIT D'HIVER

 

" C'était une nuit d'hiver. Une nuit parsemée d'un brouillard grisâtre. Une nuit sans étoiles, une nuit au sens propre.

Avec une petite lune, que l'on voit de loin. Peu de personnes se promenaient dehors, hormis un vieux monsieur et son chien.

On pouvait entendre les chouettes et des grillons, égarés. A part ça, le silence restait entier.

Tout à coup, il y eut un bruit, un crissement, dans les buissons. Il ne se fit entendre par personne.

Au loin, on pouvait distinguer une ombre frissonnante. Un hurlement de loup retentit dans le vide.

Puis, plus rien. Les bougies s'éteignirent.

Une fenêtre s'ouvrit. Une porte grinça. Un enfant courut vers les bois. Et un hurlement s'ensuivit.

Des villageois, affolés, partirent dans la même direction.

Un peu plus tard, ils refirent surface hors du bois, un cadavre dans les bras.

Du sang coulait sur le sol au fur et à mesure qu'ils avançaient.

Une femme pleurait, un mouchoir aux yeux, tandis qu'un homme en restait bouche-bée.

Un nouveau hurlement se fit entendre. Plusieurs cris s'ensuivirent. 

Les habitants couraient dans les rues en exprimant leur peur.

Et l'ombre refit surface. Cette fois, raide et effrayante.

Du sang en coulait, des cadavres à ses pieds. Cette fois, les gens la virent au premier coup d'oeil.

Bientôt, le village parut vide tellement le silence devint accablant.

Il était là. 

En chair et en os."

Sterenn LE BRONNEC, 601